L'ozone est une molécule constituée de trois atomes d’oxygène chargés négativement. Sa configuration lui procure un grand pouvoir d’oxydation et en fait notamment un agent microbien possédant un très large spectre d’action. Ses propriétés sont couramment utilisées pour le traitement de l’eau potable. En effet, certains éléments qui constituent naturellement la flore microbienne de l’eau peuvent être nocifs pour l’Homme, d’un point de vue hygiénique. Grâce à son potentiel élevé d’oxydation, les substances organiques et inorganiques peuvent être oxydées par l’ozone (oxydation), mais également les microorganismes tels que les virus, les bactéries et les champignons (désinfection). Le traitement à l’ozone présente l’avantage de ne pas induire de goûts et d’odeurs persistantes à l’eau. De plus, la formation de sous-produit de désinfection est minimale (principalement en absence de brome). L’ozone étant un gaz instable, il se décompose en dioxygène à température ambiante. En solution aqueuse, sa demi-vie est de l’ordre de 20 minutes. À cause de sa relativement courte durée de vie, l’ozone est généré sur site grâce au générateur d’ozone OS F-30 . Cette unité de production fonctionne par décharge électrique. Cette « décharge-corona » rompt une molécule stable d’oxygène et forme deux radicaux d’oxygène. Ces radicaux peuvent se combiner avec les molécules d’oxygène pour former l’ozone. Pour contrôler et maintenir la décharge électrique, un milieu diélectrique en céramique est présent. La chaleur des électrodes est refroidie par l’air. Pour la production d’ozone, l’air ambiant, est utilisé. Pour conditionner cet air, des sécheurs d’air et des filtres à poussières sont utilisés. Les facteurs qui influencent la génération d’ozone sont : la concentration en oxygène du gaz d’entrée, l’humidité et la pureté du gaz d’entrée, la température de l’eau de refroidissement et les paramètres électriques. Pour optimiser le rendement de production d’ozone, il est important que ces facteurs soient optimaux. L’ozone ne doit pas être respiré, car celui-ci peut engendrer des brûlures internes importante. Le forage étant situé dans un local technique fermé, un extracteur d’air a été installé pour évacuer les résidus d’ozone. De plus, les intervenants ont porté un équipement de protection respiratoire.
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Acquisition d’une nouvelle sonde diagraphique :
Sonde gyroscopique
La diagraphie gyroscopique FOG est utilisée pour mesurer la dérive par rapport à la verticale des ouvrages. Elle mesure par point de mesure l’azimut et l’inclinaison de l’ouvrage. Elle utilise les composantes de rotation de la terre pour se positionner par rapport au Nord géographique. Cette technique permet de pouvoir réaliser des profils de déviation d’ouvrage dans le forage équipé en tubage acier/inox.
Elle peut être utilisée dans tous les forages quel que soit l’équipement et dans tous types d’environnement.
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Acquisition d’une nouvelle sonde diagraphique :
CCL (Casing Collar Location - Localisation des jonctions de tubage)
La diagraphie CCL est utilisée pour identifier la profondeur des jonctions de tubage en acier. Cette sonde est munie de bobines et d’aimants avec un amplificateur. Le champ magnétique créé par ces éléments va se déformer lorsque la sonde passe au niveau des jonctions, qui présente une épaisseur d’acier plus importante.
Cette sonde est également munie d’un capteur gamma ray permettant de vérifier/recaler/identifier le profil lithographique (de terrain) traversé par le forage par l’analyse de la radioactivité naturelle des formations géologiques.